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     Pluie

    Ce nuage est bien noir : - sur le ciel il se roule, 
    Comme sur les galets de la côte une houle.
    L'ouragan l'éperonne, il s'avance à grands pas.
    - A le voir ainsi fait, on dirait, n'est-ce pas ?
    Un beau cheval arabe, à la crinière brune,
    Qui court et fait voler les sables de la dune.
    Je crois qu'il va pleuvoir : - la bise ouvre ses flancs,
    Et par la déchirure il sort des éclairs blancs.
    Rentrons. - Au bord des toits la frêle girouette
    D'une minute à l'autre en grinçant pirouette,
    Le martinet, sentant l'orage, près du sol
    Afin de l'
     éviter rabat son léger vol ;    
    - Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes. 
    La pluie ! - Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
    Glissent de feuille en feuille et passent à travers
    La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
    Des marches du perron en longues cascatelles,
    Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles
    Borde les frontons gris ! - Dans les chemins sablés,
    Les ruisseaux en torrents subitement gonflés

    Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
    Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ;
    Tout est perdu : - Jasmins aux pétales nacrés,
    Belles-de-nuit fuyant l'a
     stre aux rayons dorés, 
    Volubilis chargés de cloches et de vrilles,
    Roses de tous pays et de toutes famines,
    Douces filles de Juin, frais et riant trésor !
    La mouche que l'orage arrête en son essor,
    Le faucheux aux longs pieds et la fourmi se noient
    Dans cet autre océan dont les vagues tournoient.
    - Que faire de soi-même et du temps, quand il pleut
    Comme pour un nouveau déluge, et qu'on ne peut
    Aller voir ses amis et qu'il faut qu'on demeure ?
    Les uns prennent un livre en main afin que l'heure
     
    Hâte son pas boiteux, et dans l'éternité
    Plonge sans peser trop sur leur oisiveté ;
     
    Les autres gravement font de la politique,
    Sur l'ouvrage du jour exercent leur critique ;
    Ceux-ci causent entre eux de chiens et de chevaux,
    De femmes à la mode et d'opéras nouveaux ;
    Ceux-là du coin de l'oeil se mirent dans la glace,
    Débitent des fadeurs, des bons mots à la glace,
    Ou, du binocle armés, regardent un tableau.
    - Moi, j'écoute le son de l'eau tombant dans l'eau.
     

    Théophile GAUTIER 

     pluie220

     

     

     

     

     

     

     


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    HISTOIRE …

    Il était une fois quatre individus qu’on appelait Tout le monde, Quelqu’un, Chacun et Personne.
    Il y avait un important travail à faire
    Et on a demandé à Tout le m
    onde de le faire.

    Tout le monde était persuadé que Quelqu’un le ferait
    Chacun pouvait l’avoir fait
    Mais ce fut Personne qui le fit.
    Quelqu’un se fâcha car c’était le travail de Tout le monde !
    Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
    Et Personne ne doutait que Quelqu’un le ferait
    En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
    Parce que Personne n’avait fait
    Ce que Quelqu’un aurait pu faire

    MORALITÉ
    Sans vouloir engueuler Tout le monde,
    Il serait bon que Chacun
    Fasse ce qu’il doit faire sans nourrir l’espoir
    Que Quelqu’un le fera à sa place
    Car l’expérience montre que
    Là où on attend Quelqu’un,
    Généralement on ne trouve Personne.

     


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  • rentrée des classes de pralines 
    ou suis -je? 

     C’est la rentrée

    Cartable nouveau,
    Joli manteau.
    Livres, cahiers
    Et beau plumier …
    Cloche a sonné,
    Un gros baiser,
    Il faut y aller :
    C’est la rentrée !

    Christian MERVEILLE

     

     

     

     Crayons de couleur

    Le vert pour les pommes et les prairies,
    Le jaune pour le soleil et les canaris,
    Le rouge pour les fraises et le feu,
    Le noir pour la nuit et les corbeaux
    Le gris pour les ânes et les nuages,
    Le bleu pour la mer et le ciel
    Et toutes les couleurs pour colorier
    Le monde.

    Chantal COULIOU

     

     LES CRAYONS

    Mais à quoi jouent les crayons
    pendant les récréations ?
    Le rouge dessine une souris,
    le vert un soleil,

    Le bleu dessine un radis,
    le gris une groseille.

    Le noir, qui n’a pas d’idée,
    fait des gros pâtés. 
    Voilà les jeux des crayons

    pendant les récréations.

    Corinne ALBAUT


     Le cancre

    Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le coeur
    Il dit oui à ce qu’il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.

    Jacques PRÉVERT (”Paroles”)

     

     

     Première rentrée des classes

     
    Ils vont par deux, ils vont par trois
    dans le petit matin qui tremble.
    Ils ont un peu peur, il me semble,
    de l'inconnu qui s'ouvre à eux.
     
    Maman est là ! Ils sont heureux
    Ils serrent sa main douce et tendre
    Le grand pas, ils vont l'entreprendre
    Seuls ! Après un si bref "adieu" !
     
    Le maître accueille, chaleureux.
    Tous ces petits enfants vont prendre
    La route qu'il saura leur rendre
    moins difficile... enfin... un peu !
     
    Ainsi va le monde et l'on peut
    -nul ne pourra nous le défendre-
    ouvrir la page de septembre
    comme un grand livre gris... ou bleu...
     
    Jeanne Maillet



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  • La mère et l'enfant sont unis par les liens du ciel
    Dès que l'amour donne la vie
    C'est la communion de deux âmes que l'éternel
    Dans sa bonté a réuni
    La mère et l'enfant se partagent tant de sentiments
    Qu'ils se comprennent sans rien dire
    Heureux, malheureux c'est toujours par la voix du sang
    Qu'ils racontent leurs souvenirs

    L'aventure commence lorsque la femme attend
    Que la graine se greffe à son corps
    Et dieu qu'elle est belle quand elle porte l'enfant
    Qui demain saura l'aimer si fort

    La mère et l'enfant se découvrent dans le silence
    Les nuits où ils ne dorment pas
    Et puis c'est l'instant redouté de la délivrance
    Et c'est la naissance d'un roi

    De ses premiers pas jusqu'à l'adolescence
    Elle protège l'enfant nuit et jour
    Et de l'inquiétude elle passe à la méfiance
    A l'approche du premier amour

    La mère et l'enfant sont unis par tant de confiance
    Qu'ils se disent tous leurs secrets
    Car bien au delà des conflits de leur existence
    Ils ne se quitteront jamais.....bonne fète maman


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  • La vie
    La vie est une chance, saisis-la.
    La vie est beauté, admire-la.
    La vie est une béatitude, savoure-la.
    La vie est un défi, fais-lui face.
    La vie est un devoir, accomplis-le.
    La vie est précieuse, prends-en soin.
    La vie est une richesse, conserve-la.
    La vie est amour, jouis-en.
    La vie est un mystère, perce-le.
    La vie est promesse, remplis-la.
    La vie est tristesse, surmonte-la.
    La vie est un hymne, chante-le.
    La vie est un combat, accepte-le.
    La vie est une tragédie, assume-la.
    La vie est une aventure, ose-la.
    La vie est un bonheur, mérite-le.
    La vie est la vie, défends-la.
    Mère Teresa


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  • "Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Accorde-moi seulement quelques instants
    Accepte ce que je vis, ce que je sens,
    Sans réticence, sans jugement.

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
    Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
    Manquerais-tu de confiance en mes capacités?

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
    Je croirais que tu ne comprends pas
    L'importance de ce que je vis en moi

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
    Voudrais-tu que ta moralité
    Me fasse crouler de culpabilité?

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
    Si j'ai besoin de me raconter
    C'est simplement pour être libéré

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
    Je me sentirais incompris et manipulé
    Et je ne pourrais plus rien te communiquer

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Ne m'interromps pas pour me questionner
    N'essaie pas de forcer mon domaine caché
    Je sais jusqu'où je peux et veux aller

    Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
    Respecte les silences qui me font cheminer
    Garde-toi bien de les briser
    C'est par eux bien souvent que je suis éclairé

    Alors maintenant que tu m'as bien écouté
    Je t'en prie, tu peux parler
    Avec tendresse et disponibilité
    À mon tour, je t'écouterai "

     

    (Jacques Salomé)


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    Auteur inconnu

     

     

    Les Douze Clés !clé du succès: l'enthousiasme

    clé de la joie: le sourire

    clé de l'amitié: le partage

    clé du bonheur présent: l'optimisme                             

    clé de l'épanouissement: le travail

    clé de la maîtrise de soi: le calme

    clé des découvertes: le silence

    clé de la richesse: le don

    clé de la sérénité intérieure: le pardon                      

    clé de la planification: l'ordre

    clé de l'harmonie: la discrétion

    clé de la joie de vivre: l'amour

                                                       

     


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  • “La terre est la mère de tous les peuples,
    Et tous les peuples devraient avoir des droits égaux sur elle…
     


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  • Leçon de persévérence …

    As-tu déjà observé l'attitude des oiseaux face à l'adversité ? 

    Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramené de très loin.

    Lorsqu'ils ont terminé et sont prêts à déposer les oeufs, les intempéries ou l'oeuvre de l'être humain ou d'un quelconque animal détruit et envoie au sol ce qu'ils ont réalisé avec tant d'effort.

    Que fait l'oiseau ?  Il paralyse et abandonne la tâche ?

    En aucune façon…  Il recommence encore et encore jusqu'à ce que les premiers oeufs apparaissent dans le nid.

    Parfois, très souvent, avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant ou une tempête détruit une fois de plus le nid mais cette fois avec son précieux contenu.Cela fait mal de recommencer depuis zéro, même ainsi, l'oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant.

    As-tu parfois le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ?
    As-tu parfois envie de dire “assez”, l'effort n'en vaut pas la peine.  C'est trop pour moi !
    Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts atteints quand tu étais sur le point d'y arriver ?

    La vie frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais.  Dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce.  Ne te préoccupe pas si dans la bataille, tu reçois une blessure, il faut s'y attendre.  Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau.

    Peu importe ce qui se passe, ne faiblis pas, va de l'avant.

    La vie est un défi constant mais cela vaut la peine de l'accepter et surtout n'arrête jamais de chanter.


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  • LA VIE EST UN CADEAU.

     


    auteur inconnu

    Une fille aveugle se détestait tellement parce qu'elle était aveugle.
    Elle haïssait tout le monde sauf son ami garçon. Il était toujours là pour elle.
    Un jour, elle lui dit “Si seulement je pouvais voir le monde, je me marierais avec toi.”

    Un jour, quelqu'un lui a fait le don de ses yeux.

    Quand les bandages ont été enlevés, elle fût capable de tout voir incluant son ami de garçon.

    Il lui demanda!
    “Maintenant que tu peux voir le monde, te marieras-tu avec moi?”

    La fille le regarda et vu qu'il était aveugle aussi, la vue de ses paupières fermées la bouleversa. Elle ne s'attendait pas à ça.
    La pensée de le voir ainsi pour le reste de sa vie la mena à refuser de le marier.

    Son ami quitta en pleurs et quelques jours plus tard lui écrivit une note qui disait :

    Prends bien soin de tes yeux, ma chérie, car avant qu'ils deviennent les tiens ils étaient les miens.

    Voici comment le cerveau humain fonctionne souvent quand notre état change.
    Seulement très peu de personnes se rappellent ce qu'était la vie avant, et qui était toujours à leurs côtés dans les situations les plus douloureuses.

    Aujourd'hui avant de dire un mot cruel.
    Rappelez-vous de celui ou celle qui ne peut pas parler.

    Avant de vous plaindre du goût de la nourriture.
    Pensez à celui ou celle qui n'a rien à manger.

    Avant de vous plaindre de votre mari ou femme.
    Pensez à celui ou celle qui implore Dieu pour un compagnon ou compagne.

    Aujourd'hui avant de vous plaindre de la vie.
    Pensez à celui ou celle qui est parti (e) trop tôt au Paradis.

    Avant de pleurnicher de la distance à conduire.
    Pensez à celui ou celle qui fait à pied la même distance.

    Et quand vous êtes fatigué (e) et vous plaignez de votre travail.
    Pensez à celui ou celle qui n'a pas d'emploi, la personne handicapée et ceux et celles qui aimeraient avoir un travail.

    Et quand les pensées déprimantes semblent vous abattre.
    Mettez un sourire sur votre visage et pensez que : Vous êtes en vie et vous êtes encore là.


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  • Hebergeur d'images

    L’écho …

     

    Un homme et son fils marchaient dans la forêt.

    Soudainement, le garçon trébuche et ressent une vive douleur qui le fait crier … “Ahhhh !”

     

    Surpris, il entend une voix venant de la montagne…  Ahhhhh !”

     

    Rempli de curiosité, il crie…  “Qui es-tu ?”…

     

    Mais la seule réponse qu’il reçoit est … “Qui es-tu ?”

     

    Ceci le rend agressif

    Et il crie … “Tu es un lâche !” …

     

    Et la voix lui répond … “Tu es un lâche !”

     

    Il regarde son père en lui disant … “Papa qu’est-ce qui se passe ?”

     

    Mon fils réplique l’homme, écoute bien ceci !

     

    Alors il crie  “Je t’admire !”

    Et la voix répond : “Je t’admire !”

     

    Le  père crie de nouveau …”Tu es merveilleux !”

    Et la voix répond “Tu es merveilleux !”

     

    Le garçon est surpris mais il ne peut pas comprendre encore ce qui se passe.

     

    Alors le père explique :

    Les gens appellent cela “ÉCHO” mais en réalité c’est comme la “VIE”.

    La vie te renvoie toujours ce que tu lui donnes.

     

    La vie est un miroir de tes actions !

     

    Si tu veux plus d’amour, donne de l’amour !

    Si tu veux plus de bonté, donne de la bonté !

    Si tu veux que les gens soient  plus patients,  donne la patience

    Si tu veux plus de compréhension et respect,

    Donne compréhension et respect !

     

    Cette règle de la nature s’applique  à tous les aspects de la “VIE”


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  • Un obstacle sur la route

     

    Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu'un enlèverait l'énorme rocher.

     

    Quelque uns des marchants et courtisans les plus riches du royaume passèrent pas là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d'entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin.

     

    Puis, un paysan passa par là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d'efforts, il finit pas réussir.

     

    Lorsqu'il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse pas terre, à l'endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d'or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l'or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher.

     

    Le paysan venait d'apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais :
    chaque obstacle nous donne l'occasion d'améliorer notre sort

     

    Auteur : Brian CAVANAUGH


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  •  le combat intérieur

     
    Un soir, un vieil Amérindien parlait à son petit-fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous. Il l'expliquait comme suit:

    “Il y a deux loups en chacun de nous.”Le loup du Mal: C'est la colère, l'envie, la jalousie, la tristesse, le
    regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le
    ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego.
    Le loup du Bien: C'est la joie, la paix, l'amour, l'espérance, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.'Après y avoir réfléchi pendant un instant, le petit-fils demande:

    “Grand-papa, quel loup gagne ?”

    Le Grand-papa lui répond simplement:

    “Celui que tu nourris.”


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  • Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.

    Le vert affirma :
    Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.

    Le bleu prit la parole :
    Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.

    Le jaune rit dans sa barbe :
    Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.

    L’orange éleva sa voix dans le tumulte :
    Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.

    Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
    C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.

    Le pourpre se leva et parla dignement :
    Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.

    Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination : Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.

    Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.

    Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
    Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.

    La pluie poursuivit :
    Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.

    Auteur inconnu


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    UN JOUR, UN HOMME A TROUVÉ UN COCON DE CHENILLE ET A DÉCIDÉ DE L'APPORTER CHEZ LUI. QUELQUES JOURS PLUS TARD, UNE PETITE OUVERTURE EST APPARUE SUR LA SURFACE DU COCON. L'HOMME S'EST ASSIS ET À OBSERVÉ PENDANT PLUSIEURS HEURES LE PAPILLON SE DÉBATTRE DE TOUTES SES FORCES DANS LE BUT DE SORTIR DE SON COCON.

    AU BOUT D'UN CERTAIN TEMPS, LE PAPILLON NE BOUGEAIT PRESQUE PLUS. COMME S'IL AVAIT DONNÉ SON MAXIMUM ET QU'IL N'AVAIT PLUS RIEN À FAIRE. L'HOMME A DÉCIDÉ ALORS D'AIDER LE PAPILLON. iL A PRIT UNE PAIRE DE CISEAUX ET À COUPÉ LE RESTE DU COCON.

    LE PAPILLON EST SORTI FACILEMENT DE SON COCON, MAIS LE CORPS DU PAPILLON ÉTAIT ENFLÉ ET PETIT, ET SES AILES ÉTAIENT TOUTES RATATINÉES. L'HOMME CONTINUAIT ALORS D'OBSERVER LE PAPILLON ET S'ATTENDAIT À CE QU'IL OUVRE GRAND SES AILES ET COMMENCE À VOLER, MAIS RIEN DE CELA NE SE PASSAIT. EN FAIT, LE PAPILLON A PASSÉ LE RESTE DE SA VIE À RAMPER. AVEC SON CORPS ENFLÉ ET SES AILES DÉFORMÉES. IL N'A JAMAIS ÉTÉ CAPABLE DE VOLER.

    CE QUE L'HOMME AVEC SA GRANDE GENTILLESSE ET SON EMPRESSEMENT N'AVAIT PAS COMPRIS, C'EST QUE LA LUTTE QUE LE PAPILLON DEVAIT EFFECTUER POUR SORTIR DE SON COCON ÉTAIT ESSENTIELLE À SON DÉVELOPPEMENT. EN LUTTANT AINSI DE TOUTES SES FORCES, LES FLUIDES DE SON CORPS SE SERAIENT RÉPARTIS DANS SES AILES ET, COMPTE TENU DE TEMPS QU'IL LUI FALLAIT POUR CREVER SON COCON PAR LUI-MÊME ET DÉPLOYER SES AILES, LE PAPILLON AURAIT ÉTÉ ALORS EN MESURE DE VOLER ET DE SE LIBÉRER UNE FOIS POUR TOUTE DE SON COCON.

    PAR ANALOGIE AVEC NOTRE EXISTENCE, LES OBSTACLES QUE LA VIE MET SUR NOTRE CHEMIN SONT EXACTEMENT CE QUE NOUS AVONS BESOIN POUR GRANDIR.

    RAPPELEZ-VOUS TOUJOURS: « SI VOUS TROUVEZ UN CHEMIN SANS OBSTACLES, C'EST PROBABLEMENT QU'IL NE MÈNE NULLE PART.


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     VIEILLIR EN BEAUTE

     

     

    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur ;
    Sans remords, sans regrets, sans regarder l'heure ;
    Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur ;
    Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps ;
    Le garder sain en dedans, beau en dehors.
    Ne jamais abdiquer devant un effort.
    L'âge n'a rien à voir avec la mort.
    Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
    À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
    Qui ne croient plus que la vie peut être douce
    Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

     




    Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
    Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
    Être fier d'avoir les cheveux blancs,
    Car, pour être heureux, on a encore le temps.

     

     

     

     

     Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
    Savoir donner sans rien attendre en retour ;
    Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
    Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

    Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir ;
    Être content de soi en se couchant le soir.
    Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
    Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.

                                            Auteur inconnu

     


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  •  

    LE MARCHAND DE BALLONS....



    Un petit noir regarde un marchand de ballons dans la rue. Ses yeux brillent. Il y a des ballons de toutes les couleurs, rouges, bleus, blancs, noirs, jaunes...


    Le vieux monsieur qui vend les ballons voit le garçon qui hésite, puis prend son courage à deux mains et s'approche de lui.  - "Dis Monsieur, est-ce que les ballons noirs volent aussi haut que les autres ?"

     

     

    Le vieux Monsieur a presque la larme à l'oeil. Il prend le garçon dans les bras, l'installe sur un muret et lui dit :

          

     

    - "Regarde"

       

     

    Il lâche tous ses ballons qui s'envolent en grappe et montent, montent dans le ciel jusqu'à disparaître tous tellement ils sont hauts.

     

     

     

    - "Tu as vu ?"

     

     

     

    - "Oui"

     

    - "Est-ce que les ballons noirs sont montés aussi haut que les autres ?"

     

    - "Oui, Monsieur"

     

    - "Tu vois, mon garçon, les ballons, c'est comme les hommes.

    L'important ce n'est pas leur couleur, ce n'est pas l'extérieur."

     

     

    Non, l'important, c'est CE QU'IL Y A EN EUX. C'est ce qu'il y a en toi qui fera toute la différence dans ta vie."


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  • Il était une fois ...
    Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l’Amour.
    Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide.

    La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit :
    "Richesse, peux-tu m’emmener ?"
    "Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi."
    Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :
    "Orgueil, je t’en prie, emmène moi."
    "Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau."
    Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là :
    "Tristesse, je t’en prie, emmène moi."
    "Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j’ai besoin de rester seule."

    Ensuite la Bonne humeur passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait.
    Soudain une voix dit :
    "Viens, Amour, je t’emmène avec moi."
    C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.

    L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :
    "Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ?"
    "C’est le Temps" répondit le Savoir"

    "Le Temps ?", demanda l’Amour, "Pourquoi le Temps m’aurait-t’il aidé ?"
    Le Savoir plein de sagesse répondit :
    "Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie".

    Lise St. Amand


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  • Les deux Perroquets le Roi et son Fils

     

    Deux perroquets, l'un père et l'autre fils,
    Du rôt d'un roi faisaient leur ordinaire;
    Deux demi-dieux, l'un fils et l'autre père,
    De ces oiseaux faisaient leurs favoris.
    L'âge liait une amitié sincère
    Entre ces gens: les deux pères s'aimaient;
    Les deux enfants, malgré leur coeur frivole,
    L'un avec l'autre aussi s'accoutumaient,
    Nourris ensemble, et compagnons d'école.
    C'était beaucoup d'honneur au jeune perroquet,
    Car l'enfant était prince, et son père monarque.
    Par le tempérament que lui donna la Parque,
    Il aimait les oiseaux. Un moineau fort coquet,
    Et le plus amoureux de toute la province,
    Faisait aussi sa part des délices du prince.
    Ces deux rivaux un jour ensemble se jouants,
    Comme il arrive aux jeunes gens

    Le jeu devint une querelle.
    Le pasereau, peu circonspect,
    S'attira de tels coups d'aile,
    On crut qu'il n'en pourrait guérir.
    Le prince indigné fit mourir
    Son perroquet. Le bruit en vint au père.
    L'infortuné vieillard crie et se désespère,
    Le tout en vain; ses cris sont superflus;
    L'oiseau parleur est déjà dans la barque:
    Pour dire mieux: l'oiseau ne parlant plus
    Fait qu'en fureur sur le fils du monarque
    Son père s'en va fondre, et lui crève les yeux.
    Il se sauve aussitôt, et choisit pour asile
    Le haut d'un pin. Là, dans le sein de dieux,

    Il goûte sa vengeance en lieu sûr et tranquille.
    Le roi lui-même y court, et dit pour l'attirer:
    "Ami, reviens chez moi; que nous sert de pleurer?
    Haine, vengeance, et deuil, laissons tout à la porte.
    Je suis contraint de déclarer,
    Encor que ma douleur soit forte,
    Que le tort vient de nous; mon fils fut l'agresseur:
    Mon fils! non; c'est le sort qui du coup est l'auteur.
    La Parque avait écrit de tout temps en son livre
    Que l'un de nos enfants devait cesser de vivre,
    L'autre de voir, par ce malheur.
    Consolons-nous tous deux, et
    reviens dans ta cage."
    Le perroquet dit:" Sire roi,
    Crois-tu qu'après un tel outrage
    Je me doive fier à toi?
    Tu m'allègues le Sort: prétends-tu, par ta foi,
    Me leurrer de l'appât d'un profane langage?
    Mais, que la Providence, ou bien que le Destin
    Règle les affaires du monde,
    Il est écrit là-haut qu'au faîte de ce pin,
    Ou dans quelque forêt profonde,
    J'achèverai mes jours loin du fatal objet
    Qui doit t'être un juste sujet
    De haine et de fureur. Je sais que la vengeance
    Est un morceau de roi; car vous vivez en dieux.
    Tu veux oublier cette offense;
    Je le crois: cependant il le faut, pour le mieux,
    Eviter ta main et tes yeux.
    Sire roi, mon ami, va-t-en, tu perds ta peine:
    Ne me parle point de retour;
    L'absence est aussi bien un remède à la haine
    Qu'un appareil contre l'amour.

    Jean de la Fontaine


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  • Le partage

    Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu ..

    Il lui dit "j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer ?"

    Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.

    Il ouvrit l'une d'entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder à l'intérieur.

    Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.

    Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux.

    Le saint homme saliva d'envie.

    Les personnes assises autour de la table étaient maigres et livides.

    Elles avaient, toutes, l'air affamé.

     

      Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.

    Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée.

    Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.

    Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

    Dieu lui dit : Tu viens de voir l'enfer.

    Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.

    Dieu l'ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à
    la précédente.

    Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme.

    Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches.

    Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient en riant..

    Le saint homme dit à Dieu : Je ne comprends pas !

    Eh bien, c'est simple, répondit Dieu à sa demande, c'est juste une question d'habileté.

    Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.

    L'enfer commence sur terre !!! .....

      

    Alors pour que le Paradis commence ici et maintenant ... partageons !!!


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