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Par PRALINES1 le 13 Décembre 2011 à 22:42
Les mots exacts pour le dire
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
...................................................................................
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas
« Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années »,
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez ....
si vous vous rappelez de lui. ....
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon PAPA
Je vous en prie, ....
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
2 commentaires -
Par PRALINES1 le 25 Novembre 2011 à 23:14
Vivre mon deuil
Aujourd’hui, je ne porte plus la robe noire
signe extérieur de mon deuil
cette robe qui te disait : « Je vis un temps bien difficile, je suis davantage fragile, s’il te plaît, veille un peu sur moi. »
J’enterre parfois mes morts si hâtivement
que je me prive, en ma profonde tristesse,
de la présence d’amis, de frères, de sœurs, de chers parents.
Grande calamité, temps de déchirement
et pourtant…
Je m’arrache des bras qu’on m’ouvre
pour reprendre vitement mon boulot, fuir ma douleur,
cacher ce grand trou dans ma poitrine,
ce vide qui me gêne
qui me fait peur.
Je ne prends pas le temps de me donner du temps.
Mon cri funèbre est retenu, mon angoisse étouffée.
Je refuse l’occasion d’un silence, la durée d’un « Adieu ».
Pourtant vulnérable en cette secousse pénible,
je me bouscule !
Pourquoi ?
Je me réclame de ma peine de façon individuelle
je ne sais plus invoquer Dieu ?
Le rite est devenue langue morte,
le silence me fait peur
mes relations sont superficielles ?
Ma course quotidienne trop accélérée
je ne peux plus m’arrêter ?
Je ne sais pas…
Mais je sais que la peine chassée
revient en sourdine, exige d’être mienne,
persiste à cogner, cherche l’accueil,
s’installe au seuil de mon être
et menace mon cœur fermé.
Je peux bien me doser de médicaments, ravaler…
ignorer cette visiteuse, la nier…
elle restera là et j’aurai un jour à l’apprivoiser,
je devrai apprendre à la connaître…
elle fait partie de moi, ma peine
elle a besoin de moi.
PAPA..........
PAPA....
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Par PRALINES1 le 6 Septembre 2011 à 13:26
je ne pouvais laisser partir papa sans un hommage,malgré ma peine, ma fatigue,ma nervosité et mes émotions.
Il n'a jamais été homme à se plaindre malgré ses douleurs.
c'était un homme tetu et fort de caractère,son courage à été exemplaire et ce jusqu'à son dernier souffle.
PAPA aimait rire et taquiner, tout en sachant rire de lui-meme si on lui rendait la pareil.
PAPA est parti sereinement après s'etre battu jusqu'au bout de ses capacités.
SA dernière volonté.. le laisser partir, ne plus tenter aucune réanimation, il était épuiser de souffrir.
PAPA tu as été très courageux, nous t'admirons.
MERCI PAPA pour tous ses mercredi ou tu venais me voir avec tes blagues, tes petits coucou aux collègues.
DORENAVANT LES MERCREDI SERONT BIEN TRISTE.....
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