• Discussion avec Dieu

    L'
    enfant demande à Dieu : « On m'a dit que vous m'envoyez sur la terre demain, mais comment est-ce que je vais vivre étant si petit et sans défense ? »

    Dieupond : « Parmi tous les anges, j'en ai choisi un pour toi. Ton ange t'attendra et prendra soin de toi. »

    L
    'enfant demande encore : « Mais dites-moi, ici au ciel, je n'ai rien à faire que de chanter et rire pour être heureux. »

    Dieu dit : « Ton ange chantera pour toi et sourira aussi pour toi tous les jours. Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux. »

    L'enfant demande : « Comment est-ce que je serai capable de comprendre quand les gens me parleront si je ne connais pas leur langage? »

    Dieu dit : « Ton ange te dira les plus beaux et plus tendres mots que tu n'entendras jamais et, avec patience et attention, ton ange te montrera à parler. »

    L'enfant demande : « Et qu'est-ce que je ferai quand je voudrai vous parler ? »

    Die
    u dit : « Ton ange placera tes mains ensemble et te montrera comment prier. »

    L'enfant demande : « J'ai entendu dire que sur la terre, il y a des hommes méchants. Qui me protègera? »

    Dieu dit : « Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie. »

    L'enfant : « Mais je vais être triste de ne plus vous voir! »

    Dieu dit : « Ton ange te parlera de moi et te montrera la façon de revenir à moi. Et, je serai toujours , à côde toi.. »

    À ce moment là, c'était très calme au ciel, mais des voix venant de la terre pouvaient être entendues et l'enfant demande : « Dieu, si je dois partir maintenant, s.v.p. dites-moi le nom de mon ange »

    Dieupondit : « Son nom n'est pas important, tu l'appelleras tout simplement MAMAN


    votre commentaire
  • Quatre bougies

     

    Quatre bougies brûlaient lentement. Il régnait un tel silence que l'on pouvait entendre leur conversation.
    La première dit : “Je suis la Paix ! Cependant, personne n'arrive à me maintenir allumée… Je crois bien que je vais m'éteindre…” Sa flamme diminua peu à peu, et disparu
    t.
    La seconde dit : “Je suis la Foi ! Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable… Ça n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps !” Et sitôt qu'elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l'éteigni
    t.
    La troisième bougie se manifesta à son tour : “Je suis l'Amour ! Mais je n'ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux...” Et sans un bruit, elle s'effaça à son tour.

    Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes.
    “Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu'à la fin !” Et une larme glissa le long de sa joue

    Alors la quatrième bougie murmura : “N'aies pas peur. Tant que j'ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'Espérance !

    Alors, les yeux brillants, l'enfant pris la bougie de l'Espérance et ralluma les trois autres.

    Puisse l'Espérance ne jamais s'éteindre en nous !


    votre commentaire
  • le porteur d’eau

    en Chine, un porteur d'eau possédait deux grosses cruches, chacune d'elle pendante aux extrémités d'une solide perche qu'il portait sur ses épaules.L'une des cruches était fêlée, tandis que l'autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d'eau.

    À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d'eau à sa maison.

    Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu'elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu'elle était supposé produire.

    Après ces 2 années de ce qu'elle percevait comme étant une faillite totale de sa part , un jour, près du ruisseau, elle s'adressa au Porteur d'eau , « J'ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l'eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. »

    Le Porteur s'adressa à la cruche, « As-tu remarqué qu'il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l'autre cruche?

    C'est que j'ai toujours été conscient de ta fêlure, et j'ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées.
    Durant ces deux années j'ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n'avais pas été comme tu l'es, nous n'aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison »

    La morale :

    Chacun de nous avons nos imperfections. Nous sommes tous des cruches fêlées.

    Mais ce sont les failles et les fêlures que chacun de nous avons qui rend notre vie commune plus intéressante et gratifiante.

    Vous devez accepter chaque personne pour ce qu'elle est, et percevoir ce qu'il y a de bon en elle


    votre commentaire
  • fleursroses62.gif

    Tout conjugue le verbe aimer…

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses;
    Premier mai! L'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups;
    L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
    La redit pour son compte, et croit qu'il l'improvise;
    Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
    Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur;
    L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine,
    Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
    Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
    A chaque pas du jour, dans le bleu firmament,
    La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
    Prodigue les senteurs, et, dans la tiède brise,
    Envoie au renouveau ses baisers odorants;
    Tous ces bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
    Dont l'haleine s'envole en murmurant: Je t'aime!
    Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
    Font des taches partout de toutes les couleurs;
    Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs;
    Comme si ses soupirs et ses tendres missives
    Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
    Et tous les billets doux de son amour bavard,
    Avaient laissé leur trace aux pages du buvard!

    Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
    Chantent des triolets et des rondeaux aux fées;
    Tout semble confier à l'ombre un doux secret;
    Tout aime, et tout l'avoue à voix basse; on dirait
    Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
    La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
    Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants
    Répètent un quatrain fait par les quatre vents.

    Victor HUGO


    2 commentaires
  • CLAIR DE LUNE

    La lune était sereine et jouait sur les flots.
    La fenêtre enfin libre est ouvert à la brise
    La sultane regarde, et la mer qui se brise
    Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

                       De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
                    Elle écoute…Un bruit sourd frappe les sourds échos.
                   Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
                         Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?

    Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour
    Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile?
    Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
    Et jette dans la mer les créneaux de la tour?

    Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes?
    Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
    Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
    Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.

    Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
    On verrait, en sondant la mer qui les promène,
    Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine…
    La lune était sereine et jouait sur les flots.

    - Victor Hugo -


    votre commentaire
  • Petit Arlequin !

    Petit arlequin savez-vous danser ?
    Trois petits bonbons je vous donnerai
    Je n'connais pas la cadence
    Je n'sais pas comment l'on danse
    Je n'sais pas danser
    Petit arlequin Savez-vous danser
    Trois petits bonbons je vous donnerai
    Je connais bien la cadence
    Je sais bien comment l'on danse
    Je sais bien danser !


    votre commentaire
  • Naître avec le printemps, mourir avec les roses

    ,
    Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
    Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
    S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
    Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
    S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
    Voilà du papillon le destin enchanté !
    Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
    Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
    Retourne enfin au ciel chercher la volupté !

    Alphonse de Lamartine (1790-1869)
    papillon56.gif


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique