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Bernie et Étincelle
Le soir, lorsque les enfants sont couchés et que la nuit a volé les couleurs dans toute la maison, vient pour les jouets l'heure d'un repos bien mérité.
Finies les guéguerres sur la moquette du salon, les rase-mottes d'avion au-dessus des plantes vertes... Les poupées ferment leurs petits yeux de porcelaine, les dînettes cessent de tintinnabuler, et les petites autos rentrent au garage, sous les franges du canapé. Puis tout le monde sombre dans un profond sommeil.Mais ce soir, dans la chambre de Kelly et Valentine, bien sagement assis sur une étagère, deux petits jouets ne trouvent pas le sommeil. Deux petits pantins de tissu et de peluche, qui ont le cœur gros ; de ne pas avoir été regardés de la journée, de ne plus plaire et d'être abandonnes, là, depuis des jours et des jours.
Les jouets sont comme ça : ils sont nés pour jouer, ils aiment rire, ils aiment que les enfants les aiment. Quelle tristesse pour eux de se sentir abandonnés !
Eh oui ! Bernie et Étincelle ont le cœur gros ce soir. Il y a trop longtemps qu'ils s'ennuient sur cette étagère, figés dans l'oubli et la poussière.
Bernie ? C'est l'ours en peluche, un bel ours brun, comme ceux de la forêt, avec de beaux yeux ronds et noirs comme du charbon, un gros nœud rouge autour du cou. Avant c'était le roi des jouets, aujourd'hui c'est tout juste s'il ne sert pas de ballon de foot ou de chiffon pour essuyer le tableau.
Étincelle est un petit pantin de tissu, joyeux et turbulent. Dans son bel habit bleu électrique, il brille comme une étincelle. Il a, bien dessiné au coin des lèvres, son éternel sourire de charme, mais le cœur n'y est plus, son habit est passé, et il a le regard triste des jouets abandonnés. Tous deux sont là, blottis l'un contre l'autre, et pensent la même chose : "Il y a tellement de jouets, et il y a tellement de jouets maltraités, ce n'est pas juste qu'il y ait tant de malheureux !"
Alors, un beau soir de pleine lune, Bernie et Étincelle ont décidé de changer leur destin.
Ils sont descendus de leur étagère ; à pas de velours, ils ont traversé la chambre endormie, puis, sans un bruit, se sont glissés par la fenêtre dans le jardin enneigé, pour s'enfoncer dans la nuit froide, ne laissant derrière eux que les traces menues de deux petites peluches fuyant une maison qui ne les aime plus.
Au contact de cet air de liberté, Bernie retrouva les instincts sauvages de ses ancêtres. Et nos petits amis pénétrèrent les bois noirs qui bordaient le village.La liberté se paya cher ; les premiers jours furent terribles. Transis et fatigués, les deux compères traversèrent des forêts immenses au péril de leur vie.
La nuit, Bernie, avec son épaisse fourrure, protégeait Étincelle du froid, et lorsqu'ils trouvaient du bois sec, Étincelle, qui portait bien son nom, allumait un petit feu.
Il en fut ainsi longtemps. Jusqu'au soir où, alors qu'ils n'en pouvaient plus de fatigue, ils se trouvèrent nez-à-nez avec une pauvre maisonnette, croulant sous un épais chapeau de neige.
Curieux, ils s'approchèrent. Par la fenêtre où filtrait une chaude lueur, ils virent un vieil homme. Qu'il avait l'air vieux avec sa grande barbe blanche, ses longs cheveux bouclés, son habit rouge et ses grandes bottes ! Il était assis devant sa cheminée, l'air bien triste, et de grosses larmes coulaient sur ses vieilles joues.
Comme il avait l'air gentil et bien malheureux, Bernie et son copain s'approchèrent.
- Pourquoi pleures-tu, grand-père ? Pourquoi es-tu si malheureux ?
- Vois-tu petit, répondit le vieux d'une voix chaude, je suis le père Noël des enfants pauvres. Noël n'est plus très loin, et tous attendent que je remplisse leurs souliers. Mais je suis moi-même si pauvre, que je n'ai plus de jouets à leur donner ; je suis un père Noël sans jouets pour ses petits, voilà pourquoi je suis triste.Bernie devint songeur. "Pauvres gosses", pensa-t-il. Mais il eut soudain une idée géniale qu'il soumit illico au père Noël.
- Formidables, vous êtes formidables !Le père Noël sautait de joie, dansait, chantait...
- Vite, au traîneau, Noël est dans deux jours, il n'y a pas une minute à perdre, je veux être à l'heure pour ce qui sera le plus beau Noël de mes petits chéris.Comme une comète, dans un nuage d'étoiles, le beau traîneau rouge et or du père Noël fendit la nuit en direction du village.
Ce qui se passa ensuite n'arrive que dans les contes...Maison après maison, Bernie et Étincelle invitèrent tous les jouets abandonnés à les suivre. Et l'on vit bientôt, venant de toutes parts, des tas et des tas de jouets escalader le traîneau. Peluches, soldats de plomb, poupées et camions de bois...
Le père Noël fut submergé, et c'est à peine si les rennes purent s'envoler à nouveau avec leur précieuse cargaison.
De retour chez le père Noël, sans perdre une seconde, tout le monde se mit au travail. On sortit colle, peinture, ciseaux, marteaux... Tous se mirent au boulot. L'atelier du père Noël bourdonnait comme une ruche ; on peignait un soldat par-ci, on réparait un avion par-là, ici on habillait une poupée... Les valides aidaient les estropiés et tous ces petits jouets étaient ravis de s'entraider pour retrouver un air de neuf.
Quand Noël arriva, le père Noël avait une hotte pleine jusqu'au ciel de jouets, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi faire pâlir d'envie le plus riche des pères Noël.
La fête fut merveilleuse pour tous les enfants pauvres. Debout sur les toits, notre vieux père Noël entendait monter par les cheminées les cris de joie des enfants, ivres de bonheur. Ils étaient heureux et riaient, et les jouets étaient heureux et riaient aussi.
Fatigué mais ravi, le père Noël, à la fin de la nuit rentra chez lui. Mission accomplie ! Mais de nouveau seul, il eut soudain un gros coup de cafard.
- Personne ne fait jamais de cadeau au père Noël, se dit-il, et c'est bien triste, me voilà de nouveau seul jusqu'à l'année prochaine.À peine avait-il fini sa phrase que nos deux héros apparurent dans la pièce. Et Étincelle annonça :
- Ne sois pas triste père Noël, Bernie et moi sommes décidés à rester avec toi. Et chaque année, nous irons dire aux jouets que l'on abandonne de venir nous rejoindre pour faire le bonheur des petits enfants pauvres.La barbe du père Noël
Père Noël ! s'écria le chef des lutins en ouvrant la porte de la chambre où dormait le vieux bonhomme. Réveillez-vous, nous sommes au mois de décembre. Il faut songer à vous préparer...
- Quoi ? Déjà ! fit le père Noël en bâillant...
- Levez-vous, reprit le lutin, sinon vous ne serez pas prêt à temps pour faire la tournée des cheminées. Pensez, il faut nettoyer votre grand manteau, cirer vos bottes, rassembler vos rennes, ouvrir les lettres de tous les enfants qui vous ont écrit, emballer les cadeaux, charger votre traîneau...
- Oh là là ! dit le père Noël en quittant péniblement son lit.
Quel travail ! Il faisait si bon sous les couvertures...
- Courage, père Noël, je vous ai apporté du café bien chaud...
Le père Noël but rapidement son café, puis se dirigea vers l'armoire dans laquelle étaient rangées ses affaires. Il en sortit un manteau tout chiffonné et des bottes pleines de poussière, qu'il tendit au lutin.
- Veille à ce que ma tenue soit impeccable. Pendant ce temps, je vais à la recherche de mes rennes et lire mon courrier...Durant des jours et des jours, une grande activité régna alors dans le ciel.
La nuit de Noël, le chef des lutins retourna voir le père Noël. Il aida celui-ci à endosser son manteau, à enfiler ses bottes, puis reculant de quelques pas, il lui dit :
- Tournez-vous... Pas mal, pas mal ! ajouta-t-il en s'agenouillant pour arranger un pli du manteau, avant de grimper sur une chaise pour dissimuler une mèche de cheveux qui dépassait du bonnet du père Noël... Tout me semble parfait... Il n'y a que votre barbe qui, cette année encore, me semble bien trop longue...
- Tu crois ? interrogea le père Noël en jetant un coup d'œil dans son miroir...
- Oui, si longue même que vous risquez de tomber en marchant dessus. Ça doit faire des mois et des mois que vous ne vous êtes pas rasé... Ce n'est pas très sérieux. Ça ne fait pas très soigné. Ne bougez pas...Il revint quelques minutes plus tard avec une grande paire de ciseaux, installa le père Noël sur un fauteuil de nuages, et commença à couper très délicatement sa barbe...
Des millions de petits poils blancs s'envolèrent aussitôt dans le ciel, sous les yeux amusés des lutins qui s'étaient rassemblés pour assister au spectacle.Sur la terre, au même instant, un petit garçon qui n'arrivait pas à s'endormir, écarta les rideaux de sa chambre.
Soudain, il aperçut, émerveillé, les premiers flocons voltiger dans la nuit et recouvrir peu à peu la campagne...
Un sourire apparut sur ses lèvres. Il se précipita pour réveiller sa sœur.
- Lucie viens voir, c'est magnifique : il neige ! Là-haut on est sans doute en train de couper la barbe du père Noël... Chouette, ça signifie qu'il va venir bientôt. Recouchons-nous pour l'attendre...Il était une fois
Il était une fois, une petite fille nommée Chloé qui avait environ 8 ans. A l'école, tout les amis de Chloé lui disaient que le Père Noël n'existait pas et celle-ci avait beaucoup de peine a l'idée que ce magnifique monsieur à la longue barbe blanche ne soit pas réel...
C'était bientôt Noël, mais Chloé n'avait guère envie de fêter. Elle se disait "A quoi bon fêter Noël si le Père Noël n'existe pas... il n'y a plus de magie maintenant, ce n'est qu'une fête comme les autres !!" Comme Chloé avait un petit frère âgé de 4 ans, il ne fallait surtout pas lui révéler ce qu'elle avait appris au sujet du Père Noël...
Donc la tradition se fit comme à chaque année. A 8 heure, c'était l'heure de la sieste pour laisser le temps au Père Noël d'aller porter les cadeaux en dessous de l'arbre. Ils laissèrent trois biscuits aux brisures de chocolat sur la table avec un immense verre de lait. Chloé trouvait cela stupide mais faisait comme si de rien n'était pour ne pas décevoir son petit frère.
Puis avant d'aller faire sa sieste, Chloé regarda par la fenêtre. Dehors, il neigeait de petits flocons. Les maisons étaient toutes décorées. Puis tout à coup, en regardant vers le ciel, elle vit un immense traîneau voler au dessus des maisons. Mais ce n'était pas un traîneau ordinaire...
Il était tiré par des rennes, et une gros monsieur à la barbe blanche habillé en rouge les guidait. En plus, en dessus du traîneau était empilé une multitude de cadeaux enveloppés des plus beaux papiers d'emballage au monde !!!
Le Père Noël fit un geste de la main pour saluer Chloé qui le regardait les yeux ronds comme des billes. "C'est le Père Noël, le vrai ! ça, il n'y a aucun doute" pensa Chloé. Puis le Père Noël disparut tranquillement dans le ciel pour continuer sa remise des cadeaux.
Pour Chloé, ce Noël ci fut le plus beau de tous les Noël parce qu'elle savait que le Père Noël existait pour vrai, peu importe ce qu'en pensaient ses amis.
Sarah et Guillaume
Comme tous les enfants, Sarah et Guillaume ont bien hâte à Noël. Chaque année, ils envoient des lettres au Père Noël pour lui dire qu’ils ont été particulièrement sages et qu’ils aimeraient recevoir toute sortes de beaux cadeaux. Évidemment, chaque année, le Père Noël leur répond avec une belle lettre sur du papier coloré.Mais cette année, Guillaume et Sarah auront une surprise supplémentaire.
Le 17 décembre au matin, Guillaume se réveille et se prépare à partir pour l’école. Il sait bien qu’il ne reste pas beaucoup de jours avant Noël, mais quand même ! Il n’a vraiment pas le goût d’y aller. Il aimerait beaucoup mieux rester chez lui, jouer dans la neige, construire des forts avec ses amis... mais il faudra attendre les vacances.
Pendant qu’il enfile ses chaussettes, Guillaume entend un bruit qui semble émaner de sa garde-robe.
- Surprise ! crie Guillaume. Qu’est-ce que tu fais encore là-dedans ?
Surprise, c’est le chien de Sarah, la grande sœur de Guillaume, qui a l’habitude de fouiner un peu partout. La garde-robe de Guillaume est une de ses cachettes préférées !
- Sors de là, Surprise !
Mais évidemment, il faudra bien que Guillaume lui ouvre la porte !
- Bonjour, monsieur Guillaume ! Comment allez-vous ce matin ?
Mais ! Mais !... ce n’est pas du tout Surprise qui est dans la garde-robe. C’est...
- Permettez-moi de me présenter : je me nomme Smart... prononcé à l’anglaise s’il vous plaît ! Piccolo Smart. Je suis un des lutins du Père Noël et je viens vous chercher, vous et votre sœur Sarah, pour vous amener visiter le pôle Nord, comme vous le demandiez dans la lettre que vous avez envoyée à mon patron.
- Saraaaaaaahhhhh ! ! ! ! ! Saraaaaaaahhhhh ! ! ! ! ! Viens ici, vite ! s’exclame Guillaume, un peu nerveux, mais très excité.
Trouver un lutin du Père Noël dans sa garde-robe, c’est beaucoup plus intéressant que le pantalon et le pull qu’il doit porter pour se rendre à l’école !
- Qu’est-ce qu’il y a Guillaume ? Il faut se préparer pour l’école.
C’est Sarah qui arrive enfin dans la chambre et voit Piccolo Smart, bien planté là, au milieu de la garde-robe sous les vêtements suspendus.
- Mademoiselle Sarah ! Enchanté de faire votre connaissance. Je suis ici pour vous amener visiter le pôle Nord et rencontrer le Père Noël qui vous réclame.
Sarah n’en revient pas !
- Mais... comment on fait pour se rendre au pôle Nord ? demande Guillaume.
Piccolo sourit et fait signe à Sarah et à Guillaume d’entrer dans la garde-robe.- Bon. Maintenant, vous fermez les yeux et vous dites trois fois : « Léon erèp... Léon erèp... Léon erèp. »
Guillaume rit.
- Léon qui ? demande-t-il.
- Léon erèp, explique Piccolo. C’est Père Noël à l’envers.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Guillaume et Sarah se retrouvent tous les deux en pyjama, les fesses dans la neige au pôle Nord... devant la maison du Père Noël !
Piccolo est confus.
- Excusez-moi, j’ai raté. Nous devions atterrir dans la maison, mais je l’ai manquée de quelques mètres.
Rapidement, les trois complices entrent dans la maison et sont chaleureusement accueillis par Mère Noël et son célèbre mari, le Père Noël lui-même ! Guillaume et Sarah sont bouche bée.
- Bonjour, mes jeunes amis ! lance le Père Noël, de sa traditionnelle voix tonitruante. Tu as fait du bon travail, Piccolo. Merci !
Le Père Noël est tout aussi content de rencontrer Sarah et Guillaume qu’eux le sont de le voir enfin en personne. Pendant deux heures, ils font le tour de la maison, rencontrent les lutins, découvrent comment sont fabriqués les jouets, rencontrent les rennes qui tirent le chariot du Père Noël et mangent un délicieux petit déjeuner préparé par Mère Noël elle-même !
- Mais Guillaume ! Nous allons être en retard pour l'école ! S'exclame soudainement Sarah.
- Ho ! Ho ! Ho ! Ne t’en fais pas, ma petite Sarah. Quand vous êtes partis de chez toi avec Piccolo, le temps a cessé d’avancer. Tu verras : lorsque vous retournerez, les horloges n’auront pas bronché.
Sais-tu que le Père Noël ne racontait pas de blague... Quand Sarah et Guillaume ont « atterri » dans la garde-robe de Guillaume, rien n’avait changé. Sauf Surprise qui jappait à la porte de la garde-robe pour que ses maîtres sortent de là ! Toute une aventure, n’est-ce pas ?
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Au royaume du bonhomme hiver
Écoutez les clochettes
Du joyeux temps des fêtes
Annonçant la joie
Dans chaque coeur qui bat
Au royaume du bonhomme hiver
Sous la neige qui tombe
Le traîneau vagabonde
Semant tout autour
Sa chanson d'amour
Au royaume du bonhomme hiver
Le voilà qui sourit sur la place
Son chapeau, sa canne et son foulard
Il semble nous dire d'un ton bonasse
Ne voyez-vous donc pas qu'il est en tard
Il vivrait tout de même
Près du feu, je t'emmène
Allons nous chauffer dans l'intimité
Au royaume du bonhomme hiver
Promenade en traîneau
Au petit trot s'en va le cheval avec
ses grelots et le traîneau joyeusement
dévale à travers les coteaux.
Dans le vallon s'accroche l'hiver mais le
ciel est bleu. Ah! Qu'il fait bon faire
un tour au grand air comme des amoureux.
Ho di up ho di up ohé, ohé du traîneau
Emmitouflez-vous bien dans vos manteaux
Ho di up ho di up ohé pour se tenir chaud
L'un contre l'autre on se blottit comme
deux moineaux dans un nid.
C'es merveilleux de voir défilant comme
un décor peint, devant nos yeux les
villages tout blancs et les petits sapins.
Parfois tu cries car ça penche un peu, c'est
L'instant d'effroi, moi je souris, j'ai le
coeur amoureux et le bout du nez froid.
L'attelage a déjà pris le chemin du retour.
Nous allons être surpris par la tombée du
jour, car c'est l'heure où la nuit sans
bruit s'épanouit comme une fleur et
s'allume le ciel qui change de couleurs.
Mais voici notre maison qui nous fait
signe au loin, sa lumière à l'horizon
scintille comme un point. Je me vois
déjà près de toi le rire aux yeux, le coeur
content, près du grand feu de bois qui
flambe et nous attend.
Au petit trot s'en va le cheval avec
ses grelots et le traîneau joyeusement
dévale à travers les coteaux.
Il est né le divin enfant
Refrain:
Il est né le divin enfant,
Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant,
Chantons tous son avènement !
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.
(Refrain)
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin enfant !
(Refrain)
Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !
(Refrain)
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez vous unir à nos fêtes
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez adorer cet enfant !
(Refrain)
Il veut nos coeurs, il les attend :
Il est pour faire leur conquête
Il veut nos coeurs, il les attend :
Donnons-les lui donc promptement !
(Refrain)
O Jésus ! O Roi tout-puissant
Tout petit enfant que vous êtes,
O Jésus ! O Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement !
(au Refrain)
Mon beau sapin
Mon beau sapin, roi des forêts
Que j'aime ta verdure !
Quand par l'hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël planta chez nous
Au saint anniversaire,
Mon beau sapin, comme il est doux
De te voir briller par nous,
Toi que Noël planta chez nous
Scintillant de lumière.
Mon beau sapin tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais
De la constance et de la paix.
Mon beau sapin tes verts sommets
M'offrent la douce image.
Vive le vent
Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s'avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu'il chantait petit enfant :
Refrain:
Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts...
Oh ! Vive le temps, vive le temps
Vive le temps d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère...
Joyeux, joyeux Noël
Aux mille bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit,
Oh ! Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui rapporte aux vieux enfants
Leurs souvenirs d'hier...
Et le vieux monsieur
Descend vers le village,
C'est l'heure où tout est sage
Et l'ombre danse au coin du feu
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fête
Partout la table est prête
Et l'on entend la même chanson :
(Refrain)
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère !
Vive le vent d'hiver !
Noël Blanc
Oh ! quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël mon beau rêve blanc
Oh ! quand j'entends sonner au ciel
L'heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs
La nuit est pleine de chants joyeux
Le bois craque dans le feu
La table est déjà garnie
Tout est prêt pour mes amis
Et j'attends l'heure où ils vont venir
En écoutant tous mes souvenirs
Oh ! quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël mon beau rêve blanc
Oh ! quand j'entends sonner au ciel
L'heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs
Je revois tes yeux clairs, Maman
Et je songe à d'autres Noëls blancs
Les anges dans nos campagnes
Les anges dans nos campagnes
Ont entonné l'hymne des cieux,
Et l'écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux :
Gloria in excelsis Deo (Bis)
Bergers, pour qui cette fête ?
Quel est l'objet de tous ces chants ?
Quel vainqueur, quelle conquête
Mérite ces cris triomphants :
Gloria...
Ils annoncent la naissance
Du libérateur d'Israël
Et pleins de reconnaissance
Chantent en ce jour solennel :
Gloria ...
Cherchons tous l'heureux village
Qui l'a vu naître sous ses toits
Offrons-lui le tendre hommage
Et de nos coeurs et de nos voix :
Gloria ...
Bergers, quittez vos retraites,
Unissez-vous à leurs concerts,
Et que vos tendres musettes
Fassent retenir les airs :
Gloria ...
Le petit renne au nez rouge
Quand la neige recouvre la verte Finlande,
Et que les rennes traversent la lande,
Le vent dans la nuit
Au troupeau parle encore de lui.
On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon.
Son p'tit nez faisait rire
Chacun s'en moquait beaucoup,
On allait jusqu'à dire
Qu'il aimait boire un p'tit coup.
Une fée qui l'entendit
Pleurer dans le noir
Pour le consoler lui dit
Viens au paradis ce soir.
Comme un ange Nez rouge,
Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p'tit nez rouge
Le charriot du père Noël.
Quand ses frères le virent d'allure si leste
Suivre très digne les routes célestes.
Devant ses ébats, plus d'un renne resta baba.
On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon.
Maintenant qu'il entraîne
Son char à travers les cieux,
C'est lui le roi des rennes
Et son nez fait des envieux.
Vous fillettes et garçons
Pour la grande nuit,
Si vous savez vos leçons
Dès que sonnera minuit.
Ce petit point qui bouge
Ainsi qu'une étoile au ciel,
C'est le nez de Nez rouge
Annonçant le père Noël.
Petit papa Noël
C'est la belle nuit de Noël,
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel,
À genoux les petits enfants,
Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.
Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier.
Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir,
Dehors tu dois avoir si froid,
C'est un peu à cause de moi.
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir ce que tu m'as apporté :
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés.
Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier !
Le marchand de sable est passé,
Les enfants vont faire dodo,
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises.
Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier.
Si tu dois t'arrêter
Sur les toits du monde entier
Tout ça avant demain matin,
Mets-toi vite, vite en chemin.
Et quand tu seras sur ton beau nuage,
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours bien sage,
Mais j'en demande pardon.
Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier !
Petit papa Noël.
L'enfant au tambour
Sur la route Pa Ram Pam Pam Pam
Petit tambour s'en va Pa Ram Pam Pam Pam
Il sent son coer qui bat Pa Ram Pam Pam Pam
Au rythme de ses pas ! Pa Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Ô ! petit enfant Pa Ram Pam Pam Pam
Où vas-tu ?
Hier, mon père Pa Ram Pam Pam Pam
A suivi le tambour Pa Ram Pam Pam Pam
Le tambour des soldats Pa Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Là, je veux donner pour son retour
Mon tambour
Tous les anges Pa Ram Pam Pam Pam
Ont pris leurs beaux tambours Pa Ram Pam Pam Pam
Et ont dit à l'enfant Pa Ram Pam Pam Pam
Ton père est de retour ! Pa Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Ram Pam Pam Pam
Et l'enfant s'éveille Pa Ram Pam Pam Pam
Sur son tambour.D'où viens-tu bergère?
D'où viens-tu bergère, d'où viens-tu?
Je viens de l'étable, de m'y promener,
j'ai vu un miracle, ce soir arriver.
Qu'as-tu vu bergère, qu'as-tu vu?
J'ai vu dans la crèche, un petit enfant,
sur la paille fraîche, mis bien tendrement.
Rien de plus bergère, rien de plus?
Sainte Marie sa mère sous un humble toit,
Saint Joseph son père, qui tremble de froid.
Rien de plus bergère, rien de plus?
Y'a le boeuf et l'âne qui sont par devant,
avec leur haleine, réchauffent l'enfant.
Rien de plus bergère, rien de plus?
Y'a trois petits anges, descendus du ciel,
chantant les louanges, du Père éternel.
J'ai vu maman embrasser le Père Noël
C'est Noël et comme chaque année
Le petit Jojo a des joujoux plein sa ch'minée
Mais depuis la nuit même
Il a aussi un secret
A son nounours qu'il aime
Il mumure «si tu savais»
Moi, j'ai vu petite maman hier soir
En train d'embrasser le Père Noël
Ils étaient sous le gui
Et me croyaient endormi
Mais sans en avoir l'air
J'avais mes deux yeux entr'ouverts
Ah si papa etait v'nu à passer
J'me demande ce qu'il aurait pensé
Aurait-il trouvé naturel
Parce qu'il descend du ciel
Que maman embrasse le Père Noël
Quand j'ai vu petite maman hier soir
En train d'embrasser le Père Noël
J'ai bien cherché pourquoi
Et j'ai deviné je crois
C'est parce qu'il m'avait
Apporté de si beaux jouets
Aussi pour l'an prochain j'ai bon espoir
Qu'il viendra encore à mon appel
Et de nouveau je ferai semblant
De dormir profondément
Si maman embrasse le Père Noël
Le bonhomme de neige
C’est l’hiver et le hameau tremblant
Est couvert d’un édredon tout blanc,
Mais dehors les enfants
Courent triomphants.Regardez le bonhomme de neige
Qui se dresse à l’orée du grand bois.
Il a l’air imposant d’un roi nègre
Qui soudain serait blanc de froid.
C’est l’hiver, mon chéri,
Je t’adore et te prie
Pour qu’un ciel toujours bleu nous sourit
Car l’amour bien souvent
N’est aussi qu’un jeu d’enfant
Qu’on voit fondre au soleil du printemps.Un gamin l’a coiffé d’un chapeau
Dans ses mains, on pique un vieux plumeau
Et l’on rit de son nez tout enfarinéRegardez le bonhomme de neige
Qui se dresse à l’orée du grand bois
Tous les jours, les enfants en cortège,
Le saluent en criant de joie.C’est l’hiver...
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