• Paroles : Jacques Brel


     

    Jacques Brel
    La chanson des vieux amants

    Paroles : Jacques Brel : 1966



    Bien sûr, nous eûmes des orages ,
    Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol ;
    Mille fois tu pris ton bagage ,
    Mille fois je pris mon envol ;
    Et chaque meuble se souvient
    Dans cette chambre sans berceau
    Des éclats des vieilles tempêtes ,
    Plus rien ne ressemblait à rien
    Tu avais perdu le goût de l'eau
    Et moi celui de la conquête ...



    {Refrain:}
    Mais mon amour ,
    Mon doux , mon tendre , mon merveilleux amour ,
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais , je t'aime ...


    Moi, je sais tous tes sortilèges ,
    Tu sais tous mes envoûtements ;
    Tu m'as gardé de pièges en pièges ,
    Je t'ai perdue de temps en temps ;
    Bien sûr tu pris quelques amants ,
    Il fallait bien passer le temps ,
    Il faut bien que le corps exulte ;
    Finalement ,finalement
    Il nous fallut bien du talent
    Pour être vieux sans être adultes ...


    {Refrain}

    Oh, mon amour
    Mon doux , mon tendre , mon merveilleux amour ,
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore, tu sais, je t'aime ...


    Et plus le temps nous fait cortège ,
    Et plus le temps nous fait tourment ;
    Mais n'est-ce pas le pire piège ,
    Que vivre en paix pour des amants ;
    Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
    Je me déchire un peu plus tard
    Nous protégeons moins nos mystères ;
    On laisse moins faire le hasard
    On se méfie du fil de l'eau
    Mais c'est toujours la tendre guerre ...


    {Refrain}

    Oh, mon amour...
    Mon doux , mon tendre , mon merveilleux amour ,
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais je t'aime .

     

     

     

     

    Ne me quitte pas 

    Ne me quitte pas
    Il faut oublier
    Tout peut s'oublier
    Qui s'enfuit déjà
    Oublier le temps
    Des malentendus
    Et le temps perdu
    A savoir comment
    Oublier ces heures
    Qui tuaient parfois
    A coups de pourquoi
    Le cœur du bonheur
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

     

    Moi je t'offrirai
    Des perles de pluie
    Venues de pays
    Où il ne pleut pas
    Je creuserai la terre
    Jusqu'après ma mort
    Pour couvrir ton corps
    D'or et de lumière
    Je ferai un domaine
    Où l'amour sera roi
    Où l'amour sera loi
    Où tu seras reine
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

     

    Ne me quitte pas
    Je t'inventerai
    Des mots insensés
    Que tu comprendras
    Je te parlerai
    De ces amants-là
    Qui ont vu deux fois
    Leurs cœurs s'embraser
    Je te raconterai
    L'histoire de ce roi
    Mort de n'avoir pas
    Pu te rencontrer
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

     

    On a vu souvent
    Rejaillir le feu
    D'un ancien volcan
    Qu'on croyait trop vieux
    Il est paraît-il
    Des terres brûlées
    Donnant plus de blé
    Qu'un meilleur avril
    Et quand vient le soir
    Pour qu'un ciel flamboie
    Le rouge et le noir
    Ne s'épousent-ils pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

     

    Ne me quitte pas
    Je ne vais plus pleurer
    Je ne vais plus parler
    Je me cacherai là
    A te regarder
    Danser et sourire
    Et à t'écouter
    Chanter et puis rire
    Laisse-moi devenir
    L'ombre de ton ombre
    L'ombre de ta main
    L'ombre de ton chien
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas.

     


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